Questions et réponses
Comment sont structurées nos activités ?
Connaître la répartition de nos activités économiques permet de mieux comprendre nos priorités en matière de développement durable.
Développement durable et croissance forte… Compatible ?
arkose&co grandit vite et la question de notre croissance est centrale. Nous sommes convaincus qu’une décroissance économique globale est nécessaire pour prévenir les risques d’effondrement de notre civilisation. Plus précisément, les économies les plus riches devraient travailler pour abaisser drastiquement leur empreinte écologique tandis que les pays les plus pauvres devraient pouvoir aligner leur niveau de vie sur une nouvelle moyenne mondiale soutenable. Dans ce cadre, devrions-nous freiner voire stopper notre croissance ? Parler de responsabilité sociétale tout en continuant de grandir n’est-il pas schizophrénique ?
En fait, cela dépend de nos activités et de nos standards. Nous pouvons continuer de grandir tant que cela augmente notre capacité à avoir un impact sociétal positif : pratique sportive, rénovation énergétique du bâti, accélération de la transition agricole, création d’emplois pérennes…
Il y a toutefois deux limites naturelles à notre croissance. Une limite inférieure : nous souhaitons qu’un maximum de personnes puissent accéder à nos lieux de vie car nous pensons offrir une activité physique complète, saine, ludique et mixte, et parce que nos lieux de vie offrent convivialité et « bien-manger ». Une limite supérieure : nous ne pouvons pas nous installer partout. Notre concept implique des charges fixes élevées : réhabilitation de locaux, équipements, loyer, emplois… Pour que nos salles soient viables, nous nous implantons dans des zones accessibles et densément peuplées. Nous ne savons pas encore ouvrir dans les agglomérations de moins de 500 000 habitants.
Pourquoi n’avons-nous pas fixé d’objectif de baisse de nos émissions de gaz à effet de serre en valeur absolue ?
Abaisser nos émissions de gaz à effet de serre en valeur absolue nous apparaît impossible dans un contexte de croissance forte (voir « Développement durable et croissance forte… Compatible ? »). Notre souci, en revanche, est de décorréler la croissance de nos activités de celle de nos émissions de gaz à effet de serre, et que cette croissance ait un impact positif en rénovant du bâti, en contribuant à développer une alimentation saine et sourcée de manière responsable, en créant de la convivialité et des emplois pérennes, et, idéalement, si on rêve un peu, en influençant positivement les visiteurs de nos blocparks de manière à ce qu’eux aussi se sentent inspirés et impliqués.
Pourquoi propose-t-on encore de la viande dans nos restaurants ?
La production de viande est fortement émettrice de gaz à effet de serre et source de maltraitance animale. En revanche, le type de viande, la façon dont elle est produite et la fréquence à laquelle elle est consommée peut changer beaucoup de choses. Nous n’avons pas supprimé totalement la viande de nos menus pour des raisons gastronomiques et culturelles, mais aussi pour des raisons pédagogiques. Nous avons fait ce choix car nous sommes convaincus qu’un changement durable est un changement culturel, souhaité et non subi.
Ainsi, nous préférons donner un coup de pouce à nos clients pour qu’ils s’orientent spontanément vers les solutions végétaliennes et végétariennes sans exclure ni stigmatiser ceux qui voudraient absolument manger de la viande.
D’abord, la très grande majorité (plus de 50%) de nos plats sont végétariens ou végétaliens. Quand il y a de la viande, elle est souvent blanche plutôt que bovine (les émissions de gaz à effet de serre s’en ressentent). Enfin, quand cela a du sens, nous mettons la viande en option plutôt que l’inverse, par exemple sur un couscous !
Les éternels ou occasionnels amateurs de viande rouge, toutefois, trouveront chez nous des produits de qualité issus d’élevages extensifs locaux. Ce mode d’élevage a un impact positif majeur sur le stress animal et sur les émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage, notamment grâce au fait que les animaux pâturent librement dans des prairies qui stockent du carbone, ce qui permet aussi de réduire massivement l’agriculture dédiée à leur alimentation.
Bref, nous préférons une offre qui encourage une consommation occasionnelle de viandes et que celles-ci soient de qualité.
La production de SNAP est au Vietnam. Est-ce compatible avec les engagements d’arkose&co en matière de gaz à effet de serre ?
SNAP est une marque Française iconique née dans les années 90 à Chamonix. Elle est connue dans le monde de l’escalade pour sa vision indépendante et innovante des produits de grimpe. Elle a délocalisé sa production au Vietnam en 2001 pour des raisons économiques.
Lorsque nous avons racheté SNAP en 2017 la question s’est posée de rapatrier la production en France. Mais nous avons fait nos calculs.. Tout d’abord la majeure partie des tissus que nous utilisons provient d’usines en Asie (polyester recyclé, mélange bi stretch de coton bio, de polyester recyclé et d’élasthanne, mélange de coton bio et de chanvre..). Ensuite, l’impact carbone lié au transport du produit fini reste de second ordre par rapport à l’impact carbone lié à la production du tissu, des accessoires et du produit fini. Enfin, SNAP est certes une maque française, mais qui est distribuée au Japon et en Australie par exemple.
Nous avons donc décidé au contraire de concentrer toutes nos productions au Vietnam, vêtements et matériel, en travaillant avec des usines familiales qui sauront s’engager à nos côtés pour garantir le respect du travailleur, des salaires raisonnables, et le respect de l’environnement à chaque étape de production.
C’est un travail de longue haleine pour accompagner ces usines sur ce chemin et leur permettre de progresser en même temps que nous.